Extrait de l’intervention de Silvana TAVOLETTA, président dell’AMCVS, à la conférence STRADA ALLA VITA (chemin à la vie) / Italie / Rome, 22 mai 2015 / http://goo.gl/4XvoON / traduction de Claudio Martino ( AIFVS )
L’Association MAMME CORAGGIO E VITTIME DELLA STRADA (Mères courage et victimes de la route, AMCVS), dont je suis le président,
a été fondée en Septembre 2013, à l’initiative d’un groupe de gens,
presque tous membres dell’Associazione italiana familiari e vittime della strada (Association italienne parents et victimes de la route, AIFVS).
Nous avons jugé approprié de fonder l’association MADRE CORAGGIO,
entre-temps devenue aussi organisme sans but lucratif,
soit pour mener des actions plus incisives et ciblées sur le territoire (Campania) dans lequel nous vivons et réalisons la plupart de nos activités,
soit pour remédier, dans une certaine mesure, à la diminution de capacité organisationnelle de l’association nationale à laquelle nous appartenons (l’AIFVS)
après le 27 Avril 2013.
L’AIFVS est encore divisée en son sein et tous les gens raisonnables et de bonne volonté,
à l’intérieur de la même AIFVS
et de l’entier mouvement qui milite pour les victimes de la route, espèrent que le bon sens prévale une fois pour toutes
et que les intérêts généraux et communs deviennent plus forts que l’ambition personnelle de quelqu’un… ou quelqu’une…
L’association MAMME CORAGGIO a adhéré immédiatement, avec enthousiasme, à l’UISS (Union italienne pour la sécurité routière),
convaincue que,
seulement en surmontant les intérêts mesquins particuliers et en créant un front commun le plus large possible,
il soit possible d’obtenir des résultats significatifs dans le domaine de la sécurité routière et de la vraie justice pour les victimes de la route.
L’association MAMME CORAGGIO est née il y a moins de deux ans,
mais elle a déjà mené plusieurs initiatives,
en particulier dans les provinces de Naples et de Caserte.
Elle a été et est très proche, par exemple,
aux victimes de la tragédie du bus de l’Irpinia et a établi un partenariat fort avec l’Association qu’elles ont formée (“VITTIME DELLA STRADA A16-Uniti per la vita (“VICTIMES DE LA ROUTE A16-Unis pour la vie”), présidée par Giuseppe Bruno, que je salue affectueusement.
Toujours en collaboration avec notre association nationale de référence – dont le président, Alberto PALLOTTI, je remercie pour l’effort qu’il met dans son travail -,
nous avons exercé et exerçons une sollicitation constante,
vers les politiciens et les institutions locales,
pour qu’ils s’engagent à travailler au maximum en faveur de la prévention des accidents de la route.
À l’occasion des prochaines élections locales et régionales en Campanie, par exemple,
nous avons adressé, à tous les candidats,
un appel public, afin qu’ils introduisent, dans leur programme électoral, des projets visant à améliorer les conditions de vie des citoyens-utilisateurs de la route.
Nous avons mené également – car nous croyons fermement dans l’importance de créer une nouvelle culture de la route – de nombreuses actions et activités dans les écoles.
Juste au cours des derniers jours, la Commission Justice du Sénat a approuvé un texte, qui alourdit les sanctions pour les chauffards.
Il ne s’agit pas certainement de l'”homicide routier”, invoqué par beaucoup de gens,
mais, certainement, c’est une étape importante,
qui – nous espérons – ne sera pas réduite dans le débat parlementaire ultérieur.
Avec tout le front des associations de parents et de victimes de la route, nous regarderons, jour par jour, heure par heure, afin que les politiciens, notamment le président du Conseil, maintiennent les engagements pris avec les citoyens, qui sont fatigués de la criminalité routière.
Nous sommes convaincus que la seule manière, pour contrer les intérêts économiques qui sont à la base de lois trop tolérantes vers les chauffards,
soit de renforcer le front commun des associations.
À cet égard, un rôle clé peut jouer une structure, comme la ci-dessus mentionnée Union italienne pour la sécurité routière, qui doit s’efforcer de créer un réseau d’associations, le plus dense et le plus complet possible,
avec une coordination, organisationelle et informative, qui soit capable d’amplifier l’efficacité des interventions individuelles.
La conférence d’aujourd’hui peut et doit être une étape importante dans cette direction.
La chose importante est que, comme malheureusement nous voyons trop souvent, l’on ne se concentre pas uniquement sur la répression et la punition pour ceux qui sont coupables de crimes routiers,
mais l’on adopte une politique, à tous les niveaux, national et local,
tendant à les diminuer, les accidents,
avec un intense travail de prévention et d’éducation.
Si nous voulons vraiment que les indications de la Communauté européenne, sur la réduction maximale possible de blessés et de décès à cause d’accidents de la circulation,
deviennent une réalité,
nous devons faire tout le possible pour qu’une nouvelle culture de la route soit créée.