L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie une étude visant à évaluer l’effet local sur les accidents de la route des radars fixes installés en France depuis 2003.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie une étude visant à évaluer l’effet local sur les accidents de la route des radars fixes installés en France depuis 2003.

 

En 2002, à la suite d’États généraux, la sécurité routière est devenue une priorité gouvernementale. La loi de 2003 renforçant la lutte contre la violence routière a notamment automatisé la chaîne contrôle-sanction par l’installation de radars fixes de contrôle de la vitesse. La forte baisse du nombre de morts sur les routes enregistrée depuis 2003 est régulièrement imputée aux radars sans que leur impact ait été sérieusement évalué. L’Insee propose de pallier cette absence d’évaluation en étudiant l’évolution du nombre d’accidents sur les sites qui ont été équipés de radars par rapport aux sites qui ne l’ont pas été. Il apparaît que l’installation de radars fixes a eu un effet significatif et important pour réduire le nombre d’accidents. Par exemple, dans les communes de moins de 6 000 habitants, entre 15 et 25% des accidents habituellement constatés et 60% des décès constatés par trimestre ont pu être évités. Cependant, l’effet local des radars fixes s’atténue au-delà de six mois et le nombre d’accidents évités décroît tout en restant substantiel.

 

Au total selon l’Insee, de 2003 à 2011, 740 décès, 2 750 blessés graves et 2 230 accidents auraient été évités grâce aux radars fixes. Pour l’Institut, l’effet radar ne peut cependant pas expliquer à lui seul l’évolution des chiffres nationaux de la sécurité routière.

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/radars-quel-impact-securite-routiere-20131210.html

 

 

 

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