Ponte Buggianese (Toscane, ITALIE) / Un monument pour commémorer toutes les victimes de la route / 17.10.2015 / traduction de Claudio Martino, AIFVS Roma

Ponte Buggianese (Toscane, ITALIE) / Un monument pour commémorer toutes les victimes de la route / 17.10.2015 / traduction de Claudio Martino, AIFVS Roma


Inauguré à Ponte Buggianese le travail de Vaccai dédié à Massimo Massimi. Le père: “Certitude de la sanction grâce au délit d’homicide routier”de Luca Signorini
Ponte Buggianese (PT). Une bataille pour la civilisation, pour «espérer dans un avenir de plus grande sécurité sur nos routes.» «Respecte les règles, souris à la vie» sont les deux phrases gravées dans la base de la sculpture faite par Mauro Vaccai, en mémoire de Massimo Massimi et de toutes les victimes de la route. La sculpture est intitulée «Le vol»: c’est un bas-relief en marbre blanc de Carrare, où un jeune homme se confond avec des plumes, symbole de légèreté.
Place Pietro Annigoni est, à partir de samedi 17 Octobre 2015, un lieu plein de significations: «Un signe, un avertissement, pour que le comportement individuel ne se transforme pas en tragédie», le maire de Ponte, Pierluigi Galligani, a déclaré. «Qui s’attardera ici devra comprendre qu’il peut devenir un bourreau ou une victime de la route, il s’agit d’un monument dédié à ceux qui ont été privés de la vie pour l’irresponsabilité et l’égoïsme des autres», Massimiliano Massimi, le père, a ajouté.
Présents à la cérémonie d’inauguration de la sculpture pour rappeler Massimo Massimi, le jeune de 17 ans, décédé tragiquement il y a un an, quand un automobiliste, résulté positif à l’alcootest dans une mesure trois fois supérieure à celle permise, frappa en plein son scooter, il y avait des membres de familles d’autres victimes de la route, les institutions, la police, des centaines de citoyens. Il y avait Francesco Hanoman, qui était avec Massimo sur le scooter, miraculeusement survécu à l’accident, maintenant dans un fauteuil roulant après plusieurs opérations et la réhabilitation, un processus de santé pas encore complété.
«Ceci est un thème senti, urgent et généralisé, qui chaque année en Italie cause 3.500 victimes – a dit le père de Massimo, lieutenant des “carabinieri” de la station de police de Pescia – nous voulons contribuer à fin que d’autres familles ne souffrent pas ce que nous avons souffert. Nous voulons la certitude de la sanction, pas la vengeance, mais la vraie justice. L’introduction du délit d’homicide routier est un moyen de dissuasion efficace pour la réduction des accidents mortels.»
Une requête que, «je suis sûr, nous apporterons jusqu’au bout, aussi grâce aux efforts du Premier ministre», a déclaré Cosimo Maria Ferri, Secrétaire d’État à la Justice, présent hier à la cérémonie avec Riccardo Nencini, sous-ministre de l’Infrastructure. «La politique et les institutions ont une grande responsabilité, elles doivent donner une réponse courageuse avec une loi qui “fasse peur”. L’automobile est une arme qui doit être utilisée avec prudence, sans inattentions et légèretés. Le but est de travailler sur la prévention, avec l’enseignement de la sécurité routière dans les écoles, mais aussi d’équiper la police par plus de ressources pour effectuer contrôles et surveillance sur le territoire. Ce pays doit avoir plus de respect pour les lois».
Dans l’auditoire, les parlementaires de la province (Bini et Fanucci), l’assesseur (Fratoni) et les conseillers régionaux (Baldi et Niccolai). Et puis Eugenio Giani, président du Conseil régional de la Toscane: «Nous voyons un grand désir de réagir de la part de gens qui, malgré la douleur intime, se mettent au service des autres, afin que ces tragédies ne se reproduisent pas – son intervention a été -; les institutions doivent s’affairer au maximum pour traduire tout cela dans lois et règles claires et strictes. L’occasion d’aujourd’hui est un grand coup de fouet pour faire tout le possible sur l’éducation et la sensibilisation aux comportements corrects sur la route».
Place Annigoni, dans le centre du pays, devient le lieu de la mémoire. Sur l’asphalte deux messages: «Massi (abréviation de Massimo, ndt) vit», «Massi est ici avec nous.» La sculpture exhorte les institutions. Ces textes écrits par le spray sont une leçon pour tous les jeunes.

http://iltirreno.gelocal.it/montecatini/cronaca/2015/10/17/news/un-monumento-per-ricordare-tutte-le-vittime-della-strada-1.12282831

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